Une étude a été conduite en collaboration entre l’Institut National de Recherche sur les Transports et leur Sécurité (INRETS), la Caisse Nationale d’Assurance Maladie des Travailleurs Salariés (CNAMTS), l’Afssaps et l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). Elle porte sur les éléments suivants :
• Facteur entre la prise médicamenteuse et les risques d’accidents de la route
• Analyses menées sur 70 000 conducteurs
• Accidents de la route entre 2005 et 2008
Cette étude, première du genre, a permis de faire une comparaison de consommation des médicaments entre conducteurs non responsables d’accidents et conducteurs responsables.
Des impacts sur la capacité à conduire peuvent se faire sentir après la prise de certains médicaments provoquant le plus fréquemment somnolence mais aussi vertiges, troubles de la coordination ou de la vue ou encore une modification du comportement.
Ce que l’on retiendra principalement de cette étude :
• Le risque d’être responsable d’un accident est substantiellement augmenté après la prise de médicaments comportant un pictogramme de niveau 2 ou 3*. Ces médicaments regroupent entre autre les hypnotiques, les anxiolytiques, les antidépresseurs et les antiépileptiques. Les messages de bon usage, allant de paire avec les pictogrammes présents sur les boîtes de médicaments, doivent impérativement être respectés par les patients devant prendre ce type de médicaments.
• Le risque s’accroit avec le nombre de médicaments de niveau 2 ou 3 consommés.
• On peut leur attribuer 3% des accidents de la route.
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* L’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a mis au point un système d’information des usagers avec 3 pictogrammes allant du niveau de risque 1 au niveau 3. Les médicaments les plus dangereux pour la conduite sont signalés par un pictogramme orange (niveau 2) ou rouge (niveau 3).